vendredi 29 février 2008

mardi 26 février 2008

Dolls II


mardi 19 février 2008

Dolls I


jeudi 7 février 2008

Série patrimoine architectural - Habitat 67






Voici le premier épisode, entendez "article", d'une série que je me promet depuis un certain temps sur notre patrimoine architectural. Histoire de nous titiller le sentiment patriotique ou la fierté nationale (nationale ou provinciale, comme vous voudrez). Sentiment malheureusement peu répandu dans notre culture bien que nous ayons de multiples raisons d'être fiers. J'ai eu envie de vous en montrer quelques-unes.

Habitat 67, qui fascine et émerveille depuis maintenant 41 ans, est la brillante création de l'architecte Moshe Safdie qui étudiait à l'époque à l'Université McGill. En cherchant un moyen de combiner concept d'habitation urbaine et tridimensionelle en intégrant la maison unifamiliale, il est arrivé à la conception de 354 cubes s'arc-boutant pour former 146 résidences. Le site a été construit sur une île artificielle, montée de toutes pièces : La Cité du Havre. Le tout est une gigantesque sculpture entre ciel et terre intégrant cubes, passerelles, rues piétonnes, terrasses suspendues, puits de lumière et ouvertures.

Safdie a voulu "offrir un fragment de paradis à chacun": le complexe s'étend sur 12 étages où tout est calculé en nombre de cubes, chaque résidence possède son jardin privé, vue sur trois côtés et sur les jardins aménagés, terrasse privée pouvant aller jusqu'à 1000 pieds carrés, possibilité d'installer une verrière, 6 ascenseurs, navette privée reliant la Cité du Havre au Centre-ville... Habitat 67 est une construction incomparable par son modernisme et son originalité. De plus, c'est un site unique au monde! Safdie n'a jamais pu reprendre cette architecture ailleurs faute d'avoir rencontré des collaborateurs audacieux. En voilà, une raison d'être fier!

Année de construction : 1967
Architecte : Moshe Safdie
Type de construction : cubes modulaires

Merci à Laurent qui m'a donné l'idée d'écrire sur ce bijoux de notre histoire.

mercredi 6 février 2008

Bon, c'est moi qui a la tague

C'est la faute à Laurent!

Voici les règlements :
Mettre le lien de la personne qui vous tague
Mettre les règlements sur votre blogue
Mentionner six choses / habitudes / tics non importants sur vous-même
Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant leurs liens
Aller avertir directement sur leurs blogues les personnes taguées

Six information sans aucune importance sur ma petite personne:

1. J'haïs les céleris. Ça goûte rien, c'est fibreux pis en plus on peut se suicider par overdose de ce légume.

2. Je mets toujours mon bas droit avant le gauche et mon soulier gauche avant le droit.

3. Deux fois par année je fais le tour de la maison avec un sac vert et j'ai beaucoup de difficultés à me retenir de tout jeter.

4. J'aime pas les roses. Leur réputation est surfaite.

5. Le bruit de la fournaise qui démarre lorsque je suis seule à la maison me terrifie. Don't laugh!

6. J'aime la neige quand elle est bien mouillée et que ça ferait de belles balles de neige.


Et je tague:
1. Val
2. Samuel
3. Elizabeth
4. Jean-Simon
5. M. l'adulte

voilà, je me suis acquitté de mon devoir.

Loft Impérial Tobacco - Déception


Voici le montage photo utilisé pour nous vendre le projet Impérial Tobacco à St-Henri. Ce projet de renouvellement de l'usine que l'on connaît bien a fait beaucoup de vagues. Entre autre, parce qu'il s'agit de construire des lofts luxueux dans un quartier défavorisé avec tout ce que cela comporte de problématiques touchy (le rapport entre les résidents actuels de St-Henri, quartier de "locataires" qui souvent ne seront jamais en moyen de devenir propriétaire, et les nouveaux arrivants).
Mon but ici n'est pas de faire dans la polémique, mais bien de critiquer ce que je connais, à savoir la conception même du projet. On peut clairement voir sur la photographie ci-dessus, l'état des lieux avant qu'une horde de concepteurs débarque. Or voilà, en parcourant rapidement les plans des unités je constate qu'aucune colonne d'origine n'a été conservée dans le produit fini, sauf exception d'une... sur cinq étages en phase 1 et 2, avec en moyenne une quinzaine d'unités par étage. C'est, à mon sens, une grave erreur de goût. Entre vous et moi, j'achèterais demain matin un loft qui ressemblerait à la partie de droite de la photo. C'est-à-dire un VRAI look industriel, avec les sprinklers rouillés et les colonnes scrap. Qui n'y voit pas de charme, n'a pas de goût. (Bon, c'est un peu sentencieux comme phrase mais je m'assume). Mais, non contents d'avoir entre les mains un espace unique, ils ont tout nettoyé.
Quand la vague "Loft" nous a pognés au Québec, on cherchait désespérement des habitations rappelant l'image qu'on se fait des lofts new-yorkais : mur de briques inégales, planchers de béton tachés par le temps, grande fenestration ouverte sur la ville, tuyaux d'aération visibles et colonnes scraps. On s'est contenté de créer des espaces propres, neufs, shinés au possible. Cessons de tout nettoyé (please, please, please) et assumons notre esthétique trash. Nous n'arriverons jamais à recréer les espaces new-yorkais tel qu'on les conçoit en faisant du neuf avec du vieux. C'est comme affirmer que le cheezwiz est du fromage. (Hein?) Quand on veut du vieux, il faut faire du vieux.

mardi 5 février 2008

Loft Encadrex




Ce magnifique loft penthouse, construit sur le toit d'un bâtiment commercial, a été conçu par les architectes Daniel Smith et Stéphane Vigeant. Le client à la base de ce projet possède une entreprise dans l'édifice et voulait y habiter. Les architectes ont eu la brillante idée d'aménager le toit de l'immeuble. Les fenêtres en acajou couvrent 38% des surfaces verticales et leur verre est à haute efficacité énergétique. Au sol, de fines lames de merisier ont reçu un traitement de blanchiement artisanal. Devant une grande fenêtre à triple vitrage, trône une baignoire plaquée acajou, à demi encastrée dans le plancher. Les architectes ont su rendre le look des manufactures industrielles des années 30 en misant, entre autre, sur les matériaux bruts. L'immense terrasse a été coiffée d'une verrière rétractable permettant son utilisation même par temps maussade en plus de soulager la structure du toit d'un excédent de poids dû à la neige.
Photographies de Marie-Josée Roy, pour Encadrex : http://www.roymaj.com/index.html
Article de Patrick Sansfaçon pour La Presse, toutes les photos sur : http://galeriedephotos.montoit.ca/index.php?t=black&m=mt&a=67




dimanche 3 février 2008

Nouvelle création d'Édouard Lock

Après "Amélia", création fort remarquée et disponible en DVD, Lock propose maintenant "Amjad". Présenté à Montréal, à la Place des Arts le 30 avril et 1-2 mai.