mercredi 31 octobre 2007

Passion rétro - prise deux

Passion rétro

J'adore tout simplement les objets rétro... On ne fait plus d'appareils semblables.

dimanche 28 octobre 2007

habillons nos mus chers concitoyens








J'ai récemment fait une agréable découverte: les stickers muraux. Idéal pour tous les incompétents du papierpeint, telle que moi. Et puis le motif unique permet, contrairement au papierpeint, de mettre en valeur une portion d'une pièce tout particulièrement alors qu'avec la tapisserie et bien, tu baignes dans le motif all over and for the rest of your life puisque QUI veut réellement savoir COMMENT ça s'enlève, cette foutue colle! Bref, les stickers remplacent un cadre, des photos ou un tableau. Ils ont toute sorte de motifs variés pour tous les goûts.
La compagnie, Yeda, a été créée cette année-même par des jeunes pleins de créativité. À suivre, certainement.
Visitez le http://www.yeda.fr/ pour commander en ligne. Malheureusement, cette compagnie en particulier n'est pas encore distribuée en Amérique. Cependant, certaines boutiques de Montréal offrent des motifs similaires. En voici deux:
Au printemps
4395, rue St-Denis
Montréal, QC
514.845.0155
Zone
4246, rue St-Denis
Montréal, Qc, H2J 2K8
514.845.3530

mercredi 24 octobre 2007

Chronique Resto - 24.10.07

Cet hiver, quand l'hiver sera arrivé et bien installé pour les mois à venir, allez prendre une dose de chaleur au restaurant espagnol Casa Galicia. Une ambiance plus intime, je ne crois pas que ça puisse exister. Ils y donnent des spectacles de flamanco toutes les fins de semaine. Maintenant que le feu Don Miguel a fermé ses portes, c'est le meilleur endroit où manger une paella. Surtout durant le festival du même nom. À essayer: en entrée, les crevettes grillées sur la pierre et les calmars frits. Vous voulez goûter plusieurs plats pour vous faire une idée? Prenez les assiettes de tapas pour deux. Rosé, blanc, rouge, côté vin ils sont bien fournis. Prenez le temps de réserver puisqu'ils font généralement salle comble.
Restaurant Casa Galicia
2087, rue Saint-Denis
Montréal
(Entre Sherbrooke et Ontario, du côté Est)
514.843.6698

lundi 22 octobre 2007

Moscou... c'est loin


T'es pas encore rendu, même à l'avion... I'm thinking of you. I'll miss you. Je vais compter les heures jusqu'à l'atterrissage. Fais un bon vol.
7 dodos

vendredi 19 octobre 2007

Hush

Ok. So this is a moment where you feel your small, very small, world is going strait to hell. You hardly know why. And yet you find yourself gasping for air. The house is asleep. The whole world is asleep. Still you're not. Smoking those cigarettes like there's no other, prettier, way of slowly fading. You're absolutly and completly exhausted. You've been tired of life since you were eight. You figured one day it'll be different. How wrong can one be? Cold water. Rooftop pooring on your sunken head. You've lost all friends. You feel that you should apologize to someone, somebody surely, for that lost. There must be somebody to apologize to. Maybe you need a massage. Cats come to take in your smell. The smell of despair. It's new. They're not used to it. Cats, no people for change. The smell of you is the very one way they know it's you. Now they can't tell, so as you. You would like a small patch of warmth, somewhere, between sheets, to cup yourself around. Fireworks. The sounds of fireworks. How silly can one be? Hush.

mardi 16 octobre 2007

Mot bizarre du jour

Aye-Aye : n.m. Lémurien nocturne de Madagascar, de la taille d'un grand chat, à queue très longue.

Certainement à placer dans une partie de scrabble, avec les deux "y", c'est payant.

samedi 13 octobre 2007

Sexy Chocolat


Salut Laulau. C'était pour te rappeler de me visiter mon blog une fois de temps en temps. PIS c'est une belle pièce, je trouve. Je t'ai dit que j'allais finir par te pogner... j'ai un ptit vidéo de toi... au bowling. Mouahahahahahahah (rire de rousse in fuego).

vendredi 12 octobre 2007

Flesh and bricks

jeudi 11 octobre 2007

Eh bien, je vieillis!

Je suis officiellement plus vieille d'un an depuis exactement deux heures vingt-quatre minutes...

le chrono continue

vendredi 5 octobre 2007

Montréal-Roots 1


mardi 2 octobre 2007

Billet 1 - de la création

Que ce soit dit : j’ai la présomption d’écrire. Il m’arrive de me commettre. C’est immensément prétentieux, quand on y pense. Mais c’est surtout terriblement humbling comme disent les anglais. Non pas « humiliant » mais, si je me permettais d’en faire une traduction simultanée, « humilitant ». Écrire demande une dose importante, en continu, de solitude, de recueillement. Écrire est l’aboutissement d’une pratique quotidienne d’observation. Être – physiquement – dans le geste d’écrire, c’est-à-dire devant une feuille, stylot en main (ou plume ou crayon HB ou tout ce que vous voudrez) et really be writing, aligner les mots, puis les phrases, puis les paragraphes : c’est physique. Ça se passe dans le corps. J’entends par là que tout le corps y est engagé. Pas que la main. Les pauses, ou « silences », qui s’imposent physiquement entre deux mots, la censure quoi, c’est physique. La censure vient du corps, du moins le traverse-t-elle comme une décharge électrique. Mais revenons, cette partie de l’écriture se fait seul. Entièrement seul. Et surtout, c’est la toute dernière manifestation – la seule visible et par conséquent méprise pour l’acte complet – d’un processus long et lent et raboteux, fort souvent.

Dans le milieu, il y a un certain nombre d’idées entendues. Par exemple, on dit que les jeunes auteurs ont cinquante ans. Ce qui signifie que, pour écrire il faut nécessairement une accumulation d’expériences. Toute sorte d’expériences. Il faut un regard particulier sur ce qui nous entoure. Certainement un regard aiguisé. Une sensibilité particulière. Attention, je ne dis pas une hyper-sensibilité, entendue comme nécessairement émotionnelle dans tout ce que ce terme a aujourd’hui de péjoratif, mais une sensibilité à ce qui se déroule autour de soi, dans sa beauté et sa laideur, le mélange des deux bien souvent, qui en fait un objet informe, innommable, ni beau ni laid. Accumulation. Il faut vivre quoi. Et voilà, cette pensée sur l’écriture est bien le contraire de l’idée véhiculée par le « mythe de l’écrivain ». Toujours isolé, retiré du monde pour se ménager un espace de réflexion, une espèce de distance critique, sortant à peine, asocial, voire antisocial. L’écriture commence par l’observation. Platement : pour observer, il faut bien qu’il y ait quelque chose à observer. L’écriture est le contraire d’être enfermé en soi. Sinon c’est de l’autobiographie. Et franchement, ça n’a pas beaucoup d’intérêt. Littéraire, s’entend.

C’est suite à cette réflexion poursuivie dans les dernier mois et alimentée par diverses conversations avec mon chum et avec des amis que j’ai eu ma petite illumination personnelle. Il y a des choses comme celle-là que l’on « sent », de façon imprécise, sans pouvoir les articuler tout à fait et qui, à un point donné, se concrétisent en une idée tangible et donnent le sentiment d’être un peu moins con. Voilà, j’ai compris la nécessité en création, toutes disciplines confondues, du réseau. Mais pas n’importe quel réseau, un réseau générationnel. (Cette dernière phrase paraîtra peut-être obtue, ceux qui me connaissent savent que c’est loin de la vérité.) Un réseau d’artistes, d’idées ; de conceptions du monde à la fois éloignées et parentes, tant dans leurs formes, leurs manifestations que dans la façon propre de penser la création. Précisons : Qu’ai-je en commun, - moi ou d’autres, écrivant-, avec un peintre, un sculpteur, un musicien, un danseur? Rien, aux premiers abords. Beaucoup, quand on y réfléchit. À commencer, simplement, par le besoin de créer quelque chose, un objet qui soit en dehors de soi. Ensuite, le besoin de participer de quelque chose qui dépasse sa propre personne. Participer de quelque chose de plus grand que soi. Une communauté d’esprit, oserai-je dire. Pourquoi générationnel? Et bien voilà, avant nous il y a eu d’autres créateurs. Ces gens ont réussi un certain nombre de choses. We must aknowledge that fact. On ne crée rien de neuf, d’étonnant, en niant ceux qui y sont passés avant nous. Mais on ne crée rien non plus lorsque le passé devient en quelque sorte LA seule façon légitime de FAIRE. Pour réinventer sa façon d’inventer (tousse tousse) il est nécessaire d’établir une communauté d’esprit en dedans de sa génération ; en toute connaissance de ce qui nous précède mais le questionnant sans cesse.

La création débute par l’échange, se concrétise dans la solitude et se termine dans l’échange.