1. Devics
If you forget me / My beautiful sinking ship
Vraiment, en première position cette année, deux disques parce que je n'ai écouté que ça, ou presque. Des mélodies un peu dérangeantes, une ambiance trouble. Il n'y a pas de jolies formules qui puissent résumer l'impression qu'on en garde. Devics, c'est d'abord la voix de Sara Lov, genre d'amalgame entre celle de Beth Gibbons (Portishead), PJ Harvey et Cat Power. On en écrit : ''gorgeous and creepy''. Dustin O'Halloran est ensuite partout dans le fond sonore: le piano, les guitares, les drums et aussi la friture.
''Devics quaintly deliver twirl dreamy pop musings with divine and catchy shoegazing melodies creating songs that are immense and luxurious in depth.''
SMOTHER, jan 2006.
''Devics plays torch songs with the burners on low.''
LOS ANGELES TIMES, mai 2004.
2. MetricFantasies
Je vous entends d'ici : ''Tous les ans, un album de Metric". Well, tough luck, c'est moi qui publie, ça fait que! Je cherchais des critiques concernant ce disque et ne voilà-ti pas que je tombe sur des phrases du genre ''retour aux sources'' et ''nouvelle maturité'' et gnangnangnan. Sur cela, qu'une seule chose: vous n'avez rien compris. Voilà un disque bien complet, avec ses montées et ses descentes. La tension, oui la tension mes chers amis, entre les deux, fait tout l'intérêt de la patente. Et puis, j'en ai marre de lire que Metric ce n'est que la voix de Haines (oui ok bon d'accord), c'est un quatuor et sans les trois autres membres ce n'est pas Metric, c'est Emily Haines. Ce qui n'est pas une faute, attention, mais ce qui n'est pas la même chose.
Mister Mystère
Ce n'est pas tellement que l'album marque mon année, mais c'est M, ça se passe souvent de commentaire. Ceci étant dit, j'en ferai un... légère déception. Le projet est sauvé par quelques bonnes pièces mais l'ensemble donne une impression de déjà vu. Six ans ont passé depuis le dernier disque et l'on s'attendait à une plus grande innovation. Mais hé! ça vaut tout de même l'écoute!
World's greatest piano rags
Disque instrumental où Dowling, brillant pianiste, reprend de grands classiques du ragtime. Pour ceux qui ne connaissent pas, le ragtime c'est le farwest, les danseuses de French Cancan, Lucky Luke, les Daltons et le piano mécanique. Le style est caractérisé par l'introduction de syncopes dans le rythme. C'est-à-dire que la mélodie est souvent jouée entre les temps. On le considère comme l'un des précurseurs du jazz moderne.
5. Pot pourri
Et parce que je n'ai écouté qu'une seule chose en 2009 (voir plus haut), voici les cinq tounes isolées que j'ai le plus écoutées. That's how it is folks.
Bonne année chers fans en délire!
